[Race] Les Charrs

Les Charrs
"Notre force ébranlera les fondations de ce monde !"


Caractéristiques:

Taille: Moyennement Grande

Région: Ascalon

Capitale: Citadelle Noire

Choix biographiques: Votre légion, votre frère d'arme le plus fidèle, qui était le charr qui vous a élevé.

Instance du héros: Caserne.

Compétences Raciales: Cri de guerre, pistolet caché, mine shrapnel, support de vos frère d'arme (élite), tir de barrage (élite).

Particularité: Violents, militaristes, forgés au combat, fratricides. Les charrs sont pour la plupart uniquement attachés à ceux en qui ils ont confiance, et c'est sans scrupules qu'ils peuvent, si besoin est, éliminer un élément... gênant.



Introduction:


Les Charrs sont un peuple de barbares félins dont la culture, le comportement et les dénominations se rapportent grandement à la culture des Huns, Mongols et Romains. Ils sont très présents à l'Est du continent Tyrien.

Etablis dans les haute-terres qui sont aujourd'hui connues sous le nom d'Ascalon, ils vouent une rancune certaine envers les humains qui les ont chassés de leur territoire il y a bien longtemps. Ils sont désormais dirigés par les trois grandes Légions (Sang, Cendre et Fer).

Athées, ils ne jurent que par le force et leur férocité. Ils sont des guerriers nés... Ils sont les Charrs !

"Nous arrachons chaque jour le droit de vivre dans le fracas des enclumes et le tonnerre des armes."


Leur culture: La guerre !


L'ensemble de la culture Charr est basée sur le combat, la guerre et tout ce qui attrait à la destruction. Leur nature est indomptée et impétueuse, ce qui a causé de nombreuses guerres civiles.

Forgés par le combat depuis leur plus jeune âge, ils ne jurent que par l'épée, et c'est de cette manière qu'ils reprirent leurs terres et bâtirent leur capitale sur l'ancienne cité humaine de Rîn, en Ascalon. Et s'ils ont réussi cette entreprise, c'est parce qu'ils étaient UNIS... Cela n'a pas toujours été le cas.

L'histoire du Khan-Ur:

Les charrs ont longtemps été sujet à des querelles intestines, et ce n'était pas une force en soi, ils se sont donc unis sous l'autorité d'un Khan-Ur ce qui leur permit d'étendre leur territoire au sud, sur une terre qui sera nommée Ascalon. Il perdirent cette terre peu de temps après et la laissèrent aux mains des humains qui réussirent à chasser les charrs avec l'aide de leur Six Dieux et leur magie. Le Khan fût assassiné peu de temps plus tard, laissant sa place vacante avec quatre enfants se la disputant. De ces quatre enfants naquirent les quatre légions charrs: La Légion des Cendres, la Légion Sanglante, la Légion de la Flamme et la Légion de Fer. Aucun charr ne put revendiquer le trône du Khan bien longtemps, la mort y siégeait déjà.

La Légion de la Flamme:

Forts de constater que les humains les surpassaient, les charrs se mirent en quête de leurs propres dieux. Notamment, le clan Brûlé de la Légion de la Flamme voyagea jusqu'au volcan Hrangmer. C'est là que dans un pilier de flamme apparurent les titans du feu qui devinrent des "dieux" pour la Légion de la Flamme, disciples occultes et malveillants.

Ils revinrent de pèlerinage en clamant que leurs nouveaux dieux étaient capables de leur apprendre la magie du feu. Les charrs se soumirent sous la Caste des Chamans de la Légion des Flammes et débutèrent leur croisade contre les humains. Les femmes furent bannies de l'armée, la Légion de la Flamme jugeant qu'elles étaient inférieure.


Ils déchainèrent la Fournaise (un rituel qui réduisit le royaume d'Ascalon en cendres) et envahirent les territoires humains en 1070 AE. Les humains d'Ascalon furent subjugués. La Kryte repoussa les charrs avec l'aide de Saul d'Alessio et de ses dieux "invisibles" -les Mursaats- à un coût non négligeable. Le royaume d'Orr fut engloutit par le Vizir Khilbron -possédé par Razakel, disciple d'Abbaddon le dieu des secrets-, avec ses habitants et les envahisseurs Charrs.

La prophétie de la flamme:

En 1072 AE, les titans du feu, sous le commandement de la liche morte vivante, déferlèrent sur les terres de Tyrie, semant la destruction, ouvrant ainsi les yeux à certains Charrs, dont Pyre Fiertir et sa bande, qui décidèrent de se rebeller contre la caste des Chamans et la Légion de la Flamme qui pratiquaient des sacrifices obscures pour se garantir la victoire.

Pendant ce temps les humains résistants d'Ascalon et les soldats d'élites de l'avant-garde d'Ebon qui avaient jurés sur leur vie de ne jamais ployer devant un charr, et qui s'étaient réfugiés dans la citadelle de Noirfaucon, se livraient à une bataille sans merci. Lorsque les charrs prirent l'ascendant, le Roi Adelbern d'Ascalon libéra Magdaer, relevant les morts et supprimant la forme physique de tout les soldats ascalonniens pour les transformer en fantômes qui hanteraient ces lieux pour l'éternité.

La Chute de la Légion de la Flamme:

La rébellion de Pyre Fiertir se poursuivit avec sa descendance durant 40 ans. Kalla Lâmebrullante renversa la Légion de la Flamme et réintroduisit les femmes dans l'armée en rendant à chaque Légion sa place, tout cela avec l'aide de la Légion de Fer qui prêta toute l'aide nécessaire à la rébellion. Les charrs tournèrent la Légion de la Flamme en dérision en les nommant la Légion d'Or dû aux faibles caractéristiques physiques de ses membres.


La Légion de Fer hérita d'Ascalon et y bâtit la Citadelle Noire, sur les ruines de Rîn. La Citadelle reflète l'avancée technologique des charrs. Au sommet de la Citadelle trône le Cœur de l'Imperator, une imposante sphère abritant les quartiers généraux des trois Légion dignes d'y être: Le Sang, Le Fer et Les Cendres.



Relations externes et situation:

Kralkatorrik, le dragon de cristal est désormais l'ennemi des charrs. Son éveil et son envol furent apparaitre d'innombrables invocations harcelants les charrs sur leurs propres terres. Les fantômes d'Adelbern sont également difficiles à contenir, sans compter la Légion de la Flamme qui tient à reprendre sa place et les Ogre de la Crête flamboyante.

Les humains ont subsistés à Ascalon, retranchés dans la forteresse de Noirfaucon, ils ne sont néanmoins plus en guerre avec les charrs grâce à une paix fragile établie par la Reine Jennah de Kryte.

Quant aux norns, il y eut de nombreux affrontements, donnant lieu à un respect mutuel entre les deux races, mais aucun des deux peuples ne put prendre l'ascendant sur l'autre. Les norns sont forts, les charrs nombreux, le score est nul.
 

Spoiler:

Les Légions Charrs, par le Fer et le Sang!

En l’an 1090 du calendrier Mouvelian, le Roi Adelbern, dernier dirigeant humain d’Ascalon, libéra la Flammennemi. (ndt: un puissant sortilège contenu dans son épée légendaire, artefact de l’Empire d’Orr. )

Les résidents humains de cette terre succombèrent à la terrible magie, seulement pour se relever à nouveau sous forme de spectres. En 1112, les Hautes Légions des charr conquirent la totalité d’Ascalon. Seulement 4 ans plus tard, Kalla Scorchrazor de la Légion du Sang (ndt: Petite fille de Pyre Fierceshot, vainqueur du Hiérophante Burntsoul dans Eyes of the North, elle est la fille de l’Imperator de la Légion de Sang à cette époque) vint devant Forge Ironstrike, l’Imperator de la Légion de Fer, et le défia de l’aider à libérer son peuple du contrôle des shamans. Ensemble, Kalla et Forge dirigèrent une rébellion contre la Legion de la Flamme, renversant leur règne tyrannique. (ndt: Ils furent aider en cela par les charr femelles, jusque là cantonner à un rôle de servantes, s’étant entraînées en secret, pour lesquelles Kalla avait gagner le droit de combattre en vainquant Forge en duel. Elle fut assassinée par l‘Imperator de la Flamme pour payer cet affront) Les trois légions, Sang, Cendre et Fer, se rassemblèrent alors en une seule nation sur les ruines du passé.


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«*Tu es un lâche.*»

«*Tu es une idiote.*»

Les lames résonnèrent hors de leur fourreaux avec le son strident de la colère, et seules les griffes du centurion de la Légion de Fer empêchèrent le sang de couler.

«*Assis! Tout les deux!*» rugit le commandant. Ses yeux noirs transperçant ceux des soldats indisciplinés, jusqu’à ce que les deux bagarreurs rangent lentement leurs épées. «*J’ai six Bandes de Guerres à organiser, soldats, et je ne peut pas perdre mon temps à vous baby-sitter . Mettez vos queues en ordre! Cinq ans que vous vous battez comme ça. Entretuez vous une fois pour toutes, ou bien arrêtez de me faire perdre mon temps!*»

Les poing de la légionnaire Via Splitvein se serrèrent. Elle gronda en une obéissance à peine maîtrisée. «*Très bien, mais si ce gringalet pleurnichard à mâchoire blanche s’avise encore de me dire ce que j’ai à faire…*»

«*Si je ne te le dit pas et que tu tombe dans une embuscade, c’est sur ta tête que ça retombera. «* L’autre charr, un mâle plus petit de la légion des Cendres, fit rouler ses griffes sur la poignée blanche de ses dagues. «*Toi et ta Bande de Guerre de la Légion de Sang vous retrouverez transformé en Monstres Marqués,*» il renifla. «*Cela dit, être corrompu par un dragon ne pourrait que te rendre plus plaisante, Via.*»

Via, enragée, s’avança à nouveau, mais le centurion était toujours sur son chemin. «*C’était pas nécessaire ça, Feros!*» Le centurion les repoussa tout les deux. «*Reculez!*» Plantant un doigt épais à travers la poitrine revêtue de noire de l’éclaireur, le centurion dit vicieusement, «* Ton devoir, déchet de Cendre, est d’escorter cette bande de guerre à travers les étendues de Putridblain jusqu’au fort Kinar. Si tu ne peut pas le faire, alors trouve moi quelque un qui le peut!*»

Feros Benighted gronda sourdement dans sa gorge et lâcha ses deux armes. «*Très bien. Je promet de les faire traverser le Brand -- mais gardez cette lunatique loin de mon dos.*»

«*Très bien.*» Répéta Via. «*Montre moi le chemin. Puis reste en dehors de mon chemin.*»

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Le Retour des Légions:

Même après avoir repris Ascalon, il y avais beaucoup de défis à relever. Les trois légions du passé (Fer, Cendre et Sang) se battirent pour établir leur identité et leur hiérarchie. Beaucoup de chefs fidèle au régime de la Légion de la Flamme furent assassinés ou vaincus au combat. De nouvelles voies s’élevèrent pour prendre leur place, et la race des charr se fragmenta. Seul la force des bandes de guerres, avec leur adhérence naturelle à la chaîne de commandement, permis à la nation charr de survivre à cette période turbulente. Et, grâce à une ironie qui n’échappa aux charrs, la malédiction final d’Adelbern devint une partie intégrale de cette survie.

Une fois l’emprise de la Légion de Flamme brisée, les chamans et leurs suivants fuirent dans les montagnes de Crêtembrasé pour lécher leur plaies. La fuite fut possible principalement parce que les trois autres légions étaient si concentré sur la reconstruction de leur hiérarchie interne après des générations sous le contrôle de la Flamme. Mais une fois les structures du Fer, de la Cendre et du Sang reconstruites, il semblait presque impossible que les trois légions ne s’entretuent pas immédiatement pour tirer parti de toutes faiblesses, ce qui aurait pu potentiellement toutes les annihilés

C’est exactement ce qui aurait pu arriver, s’il n’y avait pas eu les Spectres d’Ascalon.

La malédiction d’Adelbern sur les terres d’Ascalon s’est rependue à travers les humains. En un moment de chaleur blanche, elle détruisit leurs formes physiques et maudit leurs esprits à hanter la terre, pour combattre les charr à jamais. Parce que l’ennemi spectrale était implacable et jamais totalement détruit, les Hautes Légions des chars furent forcés de travailler ensembles s’ils désiraient survivre. Bien qu’ils détestaient cette unité forcée, le besoins de se défendre et de conserver Ascalon leur apprit à travailler ensemble sans sacrifier leur individualité.

En ce moment, les Légions du Fer, de la Cendre et du Sang opèrent sous une alliance fragile. Smodur l’Inébranlable commande la Légion de Fer de sa forteresse de la Citadelle Noir. A l’est, au travers des Montagnes de Crètembrasé, l’Imperator Bangar Ruinbringer contrôle les terres de la Légion de Sang. Malice Swordshadow, une jeune femelle charr, dirige en tant qu’Imperatrice de la légion de Cendre. Bien que les trois légions se chamaillent et occasionnellement se disputent, ils ont réussit à maintenir l’état général de l’accord. Chaque légion est indépendante, mais toutes trois envoient des troupes et du support à Ascalon pour éradiquer la menace humaine. Smodur sait fort bien que les troupes de Malice ne sont par là que pour aider, mais aussi pour espionner pour le compte de leur Imperatrice; toutefois, les deux dirigeants se respectent l’un l’autre. Bangar est le vrai facteur à risque, imprévisible, méfiant et entrant souvent dans des états de rage. Toutefois, sa haine pour les humains va au-delà de toutes ses suspicions au sujet des autres imperators, et il a dépêché un grand nombre de troupes sous le commandement de la Citadelle Noire.


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Une tempête faisait rage dans le Brand. La foudre apparaissait ça et là, illuminant les choses glissantes et cristallines qui courraient dans la plaine corrompue. Une bande de guerre solitaire charr marchait au travers du sable changeant, les bottes appuyant prudemment sur le sol traître et constamment en métamorphose qui ne permettait pas d’établir une carte.

Feros s’arrêta, levant un poing pour signaler une halte silencieuse. La bande de guerre de la Légion du Sang se gela instantanément sur place. Via renifla l’air ne remarquant qu‘un subtil indice de danger. Après un moment, le scout revint furtivement à eux, rampant au dessus des roches brisés pour murmurer, «*Des hostiles droits devants. On va avoir des problèmes.*» Il esquissa une rapide carte dans le sable, indiquant la localisation, la distance et le nombre.
«*Ils ont déjà reconnu notre odeur.*»

«*Alors il est temps de tuer. » Les yeux de Via s’étrécirent. Elle jeta un œil à sa bande de guerre, amis depuis leurs enfance. Leurs visages étaient tirés et raides. Ils connaissaient le danger. Le terrain plat droit devant était solide. Égale. Ça en ferait un endroit excellent pour combattre. «*Préparez l’assaut. Deux à l’arrière, les autres avec moi. A mon signal…*»

Quatre créatures massives escaladèrent la colline. Ils étaient hideux, tordus par les énergies du Brand. A en juger par leur squelette difforme et leurs grosses pattes griffus, les monstruosités avaient du être des ours, autrefois, ou bien des chats des montagnes. Maintenant, ils n’étaient rien d’autre que des coquilles tordues remplies par la haine meurtrière du dragon. Quatre. Bien plus que ce que la bande de guerre pouvait affronter. Elle n’était même pas certaine qu’ils pouvaient venir à bout d’un seul de ces monstres.

Via n’avait pas réalisé qu’elle avait fait un pas en arrière, jusqu’à ce qu’elle sente la main de Feros sur son avant bras, l’aidant tranquillement à garder son équilibre.

«*Ça va?*» demanda-t-il. Sa voie était basse, et son ouïe, pourtant affûtées eut du mal à entendre les mots et à comprendre leur significations.

«*Ils sont…gros*» Murmura-t-elle, les mots tremblants lui échappant avant qu’elle ne réalise avoir parlé. Se raidissant, Via retira son bras comme si la main du charr avait été du charbon brûlant pressé sur sa peau. Elle tira son épée. «*Ne soit pas un tel couard, Feros. On peut se les faire.*»

Feros sourit- une expression assez peu différente de ses grondements habituels. «*Se les faire, aussi sur que l‘enfer, on peut essayer.*»

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Le Maître de la Citadelle:


L’Imperator de la Légion de Fer est un vieux soldat sévère, vétéran de batailles innombrables, connu sous le nom de Smodur l’Inébranlable. Smodur est imposant, exceptionnellement musclé pour son âge, il porte les cicatrices d’une vie de soldat. Il n’a plus que son œil gauche, qu’il utilise pour fixer ses subordonnée de son regard menaçant, et son armure de plate teintée de bleu a été réparé trop de fois pour les compter.

Smodur est un ingénieur confirmé et un brillant architecte et créateur. Au cours des années, il a été responsable de beaucoup de progrès qui ont augmentés la force de la Légion de Fer. L’Imperator considère sa légion comme la plus «*progressiste*» des légions charr. En raison de la nature in-habituellement progressiste de Smodur, les autres races ont droit d’accès à la Citadelle Noir aussi longtemps qu’elles peuvent démontrer leur utilité aux chars. Smodur travaille même à un traité avec les humains qui défendent Ebonhawke, un endroit qui a longtemps été une épine dans le flanc de la légion. Comme condition pour considérer le traité, les charr requièrent que les humains rendent leur ancienne arme perdu durant la Flammennemi: La Griffe de Khan-Ur.

Certains disent que Smodur réclame cette arme légendaire de manière à renforcer son autorité et réclamer le commandement des charrs. D’autres rumeurs insinuent que l’imperator non conventionnel souhaite faire fondre la Griffe et détruire l’héritage de Khan-Ur, dans l’espoir que son peuple poursuivra sa marche en avant sans jamais regarder derrière.


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«*Lève toi soldat!*» Rugit Via au dernier de sa bande de guerre. Elle bloqua l’une des massive griffe de la bête corrompue avec son bouclier et tenta de contre attaquer d’un estoc de lame. Le regard terne de son compagnon tombé en disait long. Il étais mort, comme les autres. Les frères et sœurs de fahrar qui avaient combattus à ses cotés depuis l’enfance. Malgré les trois bêtes qu’ils avaient abattus l’une d’elle tuée par Via seule, elle ne pouvait pas arrêter le carnage de la quatrième. Son corps étais ankylosé et l’arme dans sa main semblait plus lourde à chaque attaque.

Le bouclier de Via éclata en morceau, faisant pleuvoir des échardes de fer et de bois en travers de son museau. Elle tituba en arrière et balança sa lame férocement, essayant d’éloigner son ennemi le temps que sa vision s’éclaircisse. Un grand coup de taille, mais elle ne toucha que le vent. Via ouvrit les yeux, craignant le pire…juste à temps pour voir la monstrueuse créature de Brand tituber et s’effondrer. Une dague à la poignée blanche avait transpercé son cœur cristallin.

Feros se tenait entre elle et la bête, son corps déchiré ouvert de l’épaule à la queue. Il réussit à gronder alors qu’il tombait à genoux. «*Idiote*.»

Ignorant ses propres blessures, Via alla à son chevet, arrachant son manteau et le déchirant en lanière pour panser ses plaies. Énervé, le scout tenta faiblement se repousser ses mains. «*Laisse moi mourir. Part, avant que l’odeur du sang en attire d’autre…*»

«*Lâche.*» GrondA-t-elle, faisant un nœud avec les bandages, puis les resserrant. «*Tu abandonne au cours d'un combat?*»

«*Je suis salement coupé, Via.*»

«*Tu guérira,*» menti elle.

Feros prit une profonde inspiration. «*Très bien, mais on se casse d’ici. Si tu me porte, je te montrerai la voie. »

«*Non.*» Ses mains s’arrêtèrent de nouer les bandages. «*Si tu bouge, tu saignera à mort. Je vais partir. Je ramènerai de l’aide pour toi. Moins d’une journée.*»

Le soldat de la Légion de Cendre renifla de dégoût. «*Si tu y va seule, tu n’y arrivera même pas. Nous mourrons tout les trois. On ira comme ça…ou pas du tout.*» Feros ferma les yeux en une douleur laborieuse. Quand il les rouvrit à nouveau, son reniflement revint. «*J’ai promis que je te ferais traverser cet endroit, idiote à cerveau sanglant. Et je le ferai.*»

Il ne lui fallut le temps que d'une inspiration pour prendre sa décision. Elle souleva le soldat de la Légion de Cendre sur son dos. Feros enroula ses bras autour de son cou. Sans plus de discussions, ils prirent la direction du nord, vers Kinar.



Chaine de commandement:

Le vrai dirigeant de la nation charr est le Khan-Ur, considéré comme Primus Imperator. Son rang surpasse celui des Imperator des quatre Hautes Légions et coordonne toutes les armées charr. Le dernier Khan- Ur fut assassiné alors que les humains arrivaient en Tyrie et chassaient les Charr d’Ascalon. Quelques charr ont essayé de réclamer le titre depuis, mais aucun n’a vraiment réussi à unifier les légions sous un seul trône. Sans un Khan-Ur, chacune des quatre légions est dirigée par un Imperator différent, qui détient l’autorité suprême au sein de la structure de sa légion.

Sous chaque imperator se tiennent ses commandant primaires, les tribuns. Une légion a rarement plus d’une dizaine de tribuns, et ce poste gère un théâtre entier de guerrier et de large part de territoires contrôlés. Sous les tribuns se trouvent les centurions. Chaque centurion commande une bande de guerre (une «*compagnie»*) et coordonne les manœuvres sur une grande échelle sous l’autorité des tribuns. Dans une zone ou plusieurs centurions coordonnent, un primus centurion peut être désigné - ce «*premier parmi les égaux*» des centurions. Le primus centurion dirige une force d’assaut active de 3 à 5 compagnies; c’est plus petit que le nombre dirigé par l’autorité du tribun, mais tout de même énorme.

Chaque bande de guerre a son propre légionnaire. Les légionnaires sont le vrai cœur des légions. Ils dirigent leurs bandes de guerres, (typiquement 5-15 charr) au cours de missions, les guident à la victoire et apportent un commandement individuel à l’escouade. Sous leur commandement il y a les pures soldats de chaque légion - les membres d’une bande de guerre qui forment les rang et l'ossature de la force des charr.

Il y a aussi des rangs au sein de la structure des Hautes Légions qui ne contribuent pas directement à la chaîne de commandement. Un brevet est un commandant temporaire en temps d’urgence. Quaestor est le titre de légion d’un quartier maître, une position généralement tenue par un soldat plus vieux dont les compétences sur le champ de batailles ont baissés, mais dont l’expérience et la guidance administrative sont de très grande valeur. Les bagarreurs (Scrapper) est le terme global pour toute bande de guerre en état de punition, qu’importe leur rang officiel.

«*Primus*» est le titre d’un instructeur adulte de fahrar. Lorsqu’un petit né, il est emmené au fahrar de leur légion pour y être éduqué et élevé dans une bande de guerre composé des petits de cette année (ou d’une année proche). Le primus apporte l’éducation et la guidance, préparant les jeunes bandes de guerres pour la vie en tant que soldats de leur légions.

Le plus faible rang dans les Hautes Légions est le gladium. Un gladium est un charr sans bande de guerre; ce sont les grogneurs les plus bas, qui reçoivent peu de respects ou de responsabilités - peu importe leur titre ou rang précédent. Sans une bande de guerre, on ne peut faire confiance à un charr. Il est du devoir de chaque gladium de rejoindre une bande de guerre aussi vite que possible. Jusqu’à ce que ce soit fait, ils sont vus comme une marque noire dans les archives de la légion et sont regardés de haut.

Il y a une différence concrète entre un gladium et un charr ayant reçu un assignement loin de sa bande de guerre. Le premier n’a aucun support et aucune place au sein de la hiérarchie, à part dans les plus bas échelons. Le second est tout simplement en train d’accomplir une tâche ou mission solo loin de son unité. Il est acceptable pour un charr d’être loin de sa bande de guerre pour une longue période, quand le devoir le requiert. Mais un charr en devoir indépendant, contrairement au gladium, peut toujours faire appel à sonunité et les rejoindre une fois sa mission terminée.

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Le jeune primus du fahrar leva un sourcils quand il vit une légionnaire du Sang s’approcher des fosses. Ses blessures n’étaient pas encore cicatrisées après un voyage à travers le Brand, et les traces de griffes massives étaient encore fraîche sur son corps. Dans ses bras, elle tenait un petit à la fourrure sombre vieux d’à peine deux semaines. «*Légion de Sang?*» railla le primus. «*C’est un fahrar de la Cendre.*»

«*Je sais ou je suis,*» dit la guerrière férocement, montrant les crocs. «*Prend la misérable chose, qu’on en finisse.*» Malgré ses mots, elle s’accrocha à son petit encore un moment, brossant la fourrure hors de ses oreilles et laissant le bébé s’accrocher à ses doigts griffus avec espièglerie.

«*Qui est le père?*» Demanda le primus de Cendre avec curiosité.

Sa réponse fut accompagnée d’un regard tranchant. «*Ça ne te regarde pas, déchet de Cendre. »*Elle regarda une dernière fois le petit avant de le mettre gentiment dans les bras du primus. «*C’était l’un des vôtres. C’est tout ce que tu a besoin de savoir.*»

Le primus déposa le bébé avec les autres: la bande de guerre dont il dépendrait un jour. «*Esce que le petit a un nom?*» demanda-t-il prudemment à la guerrière de la Légion de Sang qui s’éloignait déjà.

Elle s’arrêta, regarda par dessus son épaule. «*Veros,*» grogna-t-elle. La guerrière de la Légion de Sang reposa sa main sur la poignée blanche d’une dague pendant à sa ceinture. «*Et, primus? Dit lui que son père était un lâche.*» Après un moment, elle murmura doucement, «*Puis assure toi qu’il devienne comme lui.*»

Via baissa la tête comme si elle portait un fardeau silencieux et quitta le fahrar sans se retourner.

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